La plupart des clubs vieillissent. C’est le constat que l’on fait souvent dans les expositions. Lorsque je suis allée visiter celle de Saint Nicolas de la Grave il y avait une section pour « nonagénaires ».
Il faut dire qu’aujourd’hui la plupart des enfants ne savent pas coudre ni broder, et ceux qui savent préfèrent se mettre directement à la machine qu’aligner les points à l’aiguille.
La solution est de les former, de leur apprendre ce qui pourrait bien redevenir une technique de survie si la récession continue et s’amplifie.
A Saint Nicolas on avait prévu un « challenge enfants » qui montrait des carrés réalisés par les enfants de l’école. certes c’était plus du collage que de la couture véritable, mais c’est un bon début et on peut petit à petit introduire d’autres techniques.
D’autres essais ont été faits, cette fois dans le but de rassembler des fonds pour l’école ou pour des causes charitables.
Souvent on utilise simplement la facilité procurée par les feutres indélébiles: les enfants dessinent un carré directement sur le tissu et un adulte les assemble.
Les tissus autocollants sont aussi découpés par les enfants et collés sur le tissu
Parfois on « triche »: le dessin de l’enfant est reproduit par un adulte
Ou l’enfant se contente de coudre certaines décorations comme les boutons. Dans le cas des cerfs volants il aurait été facile de les faire assembler par les enfants avant qu’il n’impriment la trace de leur main.
Mais quelques classes ont pris le défi au sérieux: Les enfants ont véritablement piécé un certain nombre de blocs .
Les enfants aiment faire des expériences nouvelles et il serait très facile de leur apprendre à coudre de façon ludique. Le quilt est un moyen aussi utile qu’ingénieux pour les amener à apprendre les bases de la couture et à se perfectionner.