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Un cadeau express

Le mois de Décembre passe toujours à toute allure et on n’a jamais le temps de faire tout ce qu’on voudrait. Or parfois on voudrait pouvoir fabriquer un cadeau de dernière minute ou une nappe pour le soir de Noël.

Pour vous aider les créateurs de tissus spécial Noël ont mis au point des tas d’imprimés amusants avec lesquels vous pouvez jouer . Il suffit de prendre quelques formes simples carrés ou triangles de mettre au centre  le motif de l’imprimé et le tout est joué. L’effet n’est pas à l mesure du temps impliqué!

Un chat sans souris ça n’existe pas.

Mais un chat coiffé c’est encore mieux

 

11 Novembre

Le coquelicot pousse naturellement , même lorsque la terre est bouleversée par la guerre. Les destructions apportées par les guerres napoléoniennes transformèrent les champs dénudés en champs de coquelicots couleur sang.

A la fin de 1914 les champs du Nord de la France et des Flandres furent de nouveau bouleversés par les batailles qui faisaient rage du fait de la première guerre mondiale. Là encore les coquelicots furent une des seules plantes à pousser sur les champs de bataille ravagés.

L’utilisation du coquelicot comme un symbole en mémoire des soldats tombés au combat est due au chirurgien canadien John MacCrae, auteur du poème  » In Flanders Fields ». Le coquelicot était là pour représenter l’immense sacrifice consenti par ses camarades et il devint rapidement le symbole durable de ceux qui moururent pendant cette guerre et pendant les suivantes.

Il fut adopté par la Royal British Legion  comme symbole de leur « Poppy Appeal » ( créé en 1921) qui chaque année  lève des fonds pour aider ceux qui ont servi dans les Forces Armées Britanniques.

Tous les thèmes sont utilisés : des animaux comme les chevaux, chiens de guerre ou pigeons voyageurs

Des soldats allant au front, protégés par une aviation encore au berceau.

ou ce simple soldat dont l’uniforme est immédiatement reconnaissable et dont on doit absolument se souvenir ( couronne de coquelicots)

Les styles sont variables: plus graphiques et abordant les différents thèmesliés au combat

J’ai aussi retenu ce dessin frappant fait par des graphistes

N’oublions jamais que ces hommes ont vécu l’enfer pour que nos pays puissent conserver leur indépendance et leur identité

Journée du livre

Nous avons subi aujourd’hui la première offensive réelle de l’hiver : pluie glaciale mélangée de gréle, chute drastique des températures. Une journée à rester chez soi au coin du feu.

J’ai tout de même affronté le mauvais temps pour aller faire un tour à Sorèze à la journée du Livre. Je vous ai déjà parlé de ce charmant village merveilleusement conservé et restauré , de ses maisons à colombages, de sa très belle et très austère église….La visite vaut à elle seule le déplacement. A Sorèze il y a aussi l’Abbaye école transformée en un double musée: le musée de l’école proprement dit et le musée consacré à Dom Robert.

Les livres occupaient une sorte de corridor entourant un jardin comme une sorte de cloître couvert.. Certaines pièces donnant sur le corridor étaient consacrées à la généalogie ou …. à la dictée- je n’ai ps pris le risque de m’y inscrire. Même aujourd’hui il me faut souvent vérifier sur internet si je ne fais pas de faute.
Des livres sérieux dans l’ensemble, dignes de la réputation qui fut celle de l’école. Mais aussi des bandes dessinées et même quelques journaux de patch.

Le patchwork s’était introduit dans l’aventure par l’intermédiaire de livres en tissu consacrés soit à un thème – l’école, les moutons, les papillons…. soit aux fables de la Fontaine. Les artistes s’en étaient donné à coeur joie, peignant, brodant, appliquant  sujets, animaux et fleurs miniaturisés. Tout cela était plein de charme et de vie.

Il n’était pas facile de prendre des photos, faute de recul et aussi parce que mon appareil continue à faire des siennes. Je sais déjà ce que va être mon prochain cadeau de Noël.

J’en ai tout de même fait quelques unes  et je vous laisse le soin de deviner le thème ou la fable illustrée!

 

Les deux dernières photos ne montrent que des détails difficiles à identifier, mais j’ai beaucoup aimé le ciel d’orage. Ca m’a rappelé le thème de la ligne blanche. Et la grenouille au milieu des fleurs m’a emballée.

Toussaint ou Halloween

moosestashquilting.blogspot.ca

Halloween est célébré chaque année le 31 Octobre. Il est la continuation d’une tradition très ancienne, le festival celtique Sahmain pendant lequel les gens allumaient des lumières et portaient des déguisements destinés à effrayer les fantômes.

Au départ, la Toussaint était célébrée au printemps. Lorsque le pape Grégoire III décida en 837 d’honorer les Saints le premier Novembre, ce jour devint le « jour de tous les saints « Toussaint- All Saints Day ».

La veille de la Toussaint « All Saint Eve » appelé aussi « All Hallows Eve » ( ce qui signifie la même chose en moyen anglais) qui  devint plus tard « Halloween ».

Dans la religion chrétienne il s’agit moins de se protéger des fantômes que du diable. Les déguisements eurent donc aussi pour but de tromper le démon en le rendant incapable de reconnaître sa victime.

Selon la tradition celtique le voile qui sépare le monde des vivants de celui des morts s’amincit et facilite la communication avec l’au delà.

C’est pourquoi on associait à ce jour des pratiques divinatoires.

Au départ ces pratiques impliquaient des pommes, ce fruit d’automne qu’on peut associer à la période. Le jeu a été longtemps pratiqué, Agatha Christie en parle dans un de ses livres: on mettait des pommes dans un saladier empli d’eau. Il fallait mettre sa tête dans l’eau et attraper un fruit avec les dents. Les dames avaient marqué les fruits et selon la tradition celui qui attrapait le fruit allait épouser la personne qui l’avait marqué. Plus tard le jeu perdit sa signification divinatoire et on donna des lots au vainqueur.

Je vous ai choisi quelques modèles de pommes qui vous changeront des éternelles citrouilles. Vous pouvez même tenter de réactualiser le jeu . Un conseil…. c’est plus facile d’attraper la pomme si elle a une queue!

La citrouille, elle est rattachée à la légende « jack-o’-lanterns ».

Jack avait réussi à piéger le démon. En échange de sa libération le démon promit de ne jamais s’emparer de son âme. Certain de ne pas aller en enfer Jack mena une vie de débauche. Aussi lorsqu’il mourut l’entrée du Paradis lui fut refusée. Et le démon s’abrita derrière sa promesse pour lui refuser l’entrée de l’enfer.

Depuis Jack est condamné à errer jusqu’à ce qu’il ait trouvé l’endroit qui lui procurerait le repos éternel. Pour s’éclairer il s’est fabriqué une lanterne composée d’une braise placée dans un navet. Actuellement le navet a été remplacé par une citrouille, probablement à cause de sa couleur t de sa dimension. Mais j’imagine mal ce pauvre Jack – si méchant qu’il ait été- obligé d traîner partout une citrouille pesant plusieurs kilos!

Je n’ai trouvé aucun patch pour illustrer la légende. Par contre il existe des centaines de versions de sa lanterne.

L’automne est là

Les arbres ont tardé à perdre leurs feuilles cette année mais le vent d’autan de ces derniers jours s’est chargé de les nettoyer.

Les modèles de feuilles sont nombreux. Piécés ou appliqués ils permettent de faire aisément des quilts spectaculaires. Et toutes les nuances de vert, brun, roux  ou jaune peuvent être employées.

Certaines aiment les alignements sages,

ou moins sages

autumn leaves d’ Anna ( Suède)

d’autres préfèrent les faire tourbillonner.

On peut aussi les combiner avec d’autres blocs
Ce quilt astucieux combine 4 petits blocs de feuilles et un bloc alternatif  décoré d’angles colorés…. un système analogue à celui qu’on utilise pour les chaînes irlandaises mais dont l’effet est indéniable.

 Ce quilt magnifique   créé pour les « Assiniboine Circle Quilter’s » utilise une combinaison de carrés et de feuilles avec une grande maîtrise de la couleur

ou les réaliser en « positif négatif ». Là aussi une combinaison astucieuse de carrés et de triangles  formant alternativement les feuilles ou le fond

Les applications permettent aussi de très belles créations  très simples

ou plus sophistiquées

Bref les feuilles n’ont pas fini de vous séduire  ou de vous étonner

 

Lévriers

Entre des problèmes administratifs à régler et un peu de patch je n’ai pas eu le temps d’ajouter des photos.

En fait je voulais terminer un panneau mural que j’avais commencé . Au départ je svais que je voulais consacrer ce panneau aux lévriers. Et puis j’ ai décidé d’en profiter pour faire des ombres chinoises. C’est une de mes passions récurrents , j’avais déjà utilisé le procédé sur deux quilt : La chanson de Tessa et le quilt aux chats. J’aime l’effet produit par ces silhouettes qui se détachent sur un fond.  De plus j’avais trouvé sur le net des dessins polynésiens représentnt des lévriers noirs sur fond blanc. C’était sans doute  une impression de type batik, j’ai utilisé l’appliqué machine qui se prête mieux à la décoration de fonds piécés.

Et des lévriers en ombre chinoise  permettent  de célébrer tout particulièrement les lévriers noirs. Comme le savent tous les amoureux des animaux les animaux noirs – chiens ou chats – ont beaucoup plus de mal que les autres à trouver des adoptants.

Voilà le résultat de mes efforts! J’aime bien le résultat obtenu .

Birmingham 2017

Il semble que vous ayez apprécié Sidayala. Voici donc les photos de l’exposition de Birmingham. C’est encore à mon amie Doreen que je suis redevable de ces images qu’elle m’a envoyées sur CD.
Inutile donc de préciser que nous en aurons pour plusieurs semaines à épuiser ces richesses.

Un style et un esprit très différents de Sidayala mais des oeuvres de grande qualité. Doreen a une préférence pour le contemporain et les photos reflètent ses coups de coeur.

Carrelages Arabes

Comme je vous l’ai déjà dit les Tent Makers du Caire exposaient à Sidayala.

Comme d’habitude des appliqués fascinants avec une profusion d’oiseaux et de branches…

mais aussi de nombreuses pièces directement inspirées par la géométrie traditionnelle des carrelages arabes.

Depuis des siècles les arabes ont développé ces dessins, j’en avais photographié  à l’Alhambra de Grenade. Au début le gardien avait été très agacé de me voir déplacer les cordes de protection pour avoir une meilleure prise de vue. Impossible de lui expliquer ce que je voulais, je ne parle pas espagnol. Mais il a vite compris que mon but n’était pas d’endommager ces précieuses reliques et il nous a accompagné de salle en salle pour me faciliter  les choses. Et puis j’ai trouvé un livre donnant le secret de ces dessins répétitifs et complexes, « Arabic Geometrical Pattern & Design « par J. Bourgoin et ils ont inspiré plusieurs de mes quilts.

Comme ces dessins sont prévus pour décorer des carreaux qui seront ensuite juxtaposés les « raccords » sont prévus et les blocs s’assembleront facilement. Il suffit de jouer sur la couleur pour personnaliser votre quilt.

Il  existe d’autres livres sur le sujet (sans compter des articles sur internet) et je ne saurais trop vous conseiller   de vous en servir. Certains dessins sont très simples, d’autres très compliqués et vous pouvez trouver le motif qui conviendra le mieux à vos talents et à vos intentions.

Voici par exemple un modèle relativement simple trouvé sur internet. Le carré de base résulte d’une simple « division par 4 ».
Mais le jeu de couleurs et la disposition des carrés terminés donne une impression de sophistication. Le blanc unifie l’ensemble et met en valeur les couleurs employées.

Siyadala ( fin)

Voici les dernières photos.  Le soleil se couche sur l’exposition.
Encore des styles très variés et des idées originales!

Et la Passacaglia a conquis aussi l’Afrique du Sud!