Il faisait un soleil superbe vendredi quand je suis allée faire un tour au salon des arts créatifs.
Il faut dire que j’avais besoin d’une pause. Mes problèmes d’ordinateur me pourrissent la vie depuis un mois et les choses commencent tout juste à rentrer dans l’ordre au prix d’un travail de fourmi pour remettre mes données en ordre

Arrivée là bas je me suis aperçue que j’avais oublié mon appareil photo et j’ai décidé de le remplacer par mon téléphone. Hélas, j’ai pu prendre en tout 5 photos avant qu’il décide de faire grève. Je n’ai vraiment pas de chance avec les mécaniques en ce moment!

Il y avait de très belles choses pourtant. J’ai beaucoup aimé le travail de Caroline Regnaut. Je n’aurais jamais eu l’idée d’utiliser les cravates entières et pourtant ça donne à ses créations un relief tout à fait particulier et étonnant. J’ai adoré l’oiseau qui nous souhaitait la bienvenue à l’entrée de l’expo. La façon dont les pointes des cravates sont utilisées pour reproduire les indentations des plumes donne une idée de la façon dont elle travaille. Sa barque maintes fois photographiée est superbe aussi ainsi qu’une sorte d’arbre de Noël que je n’ai pu photographier faute de recul.

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Je suis tombée en arrêt devant les magnifiques tableaux faits avec des dentelles et c’est là que mes malheurs de photographe ont commencé.

Je me suis donc contentée d’admirer les oeuvres exposées et je laisse à Katell le soin de vous montrer les photos  qui paraîtront sur sa ruche des quilteuses et je me suis dirigée vers le coin « arts ménagers ». J’ai eu soin de me munir d’ une « zlabia » cette roue au miel dont je raffole même si je ne suis pas musulmane et ne pratique pas le ramadan et je me suis promenée entre les stands.  Un  appareil pour faire soi-même les chips, un autre pour faire de petits cubes gourmands, une série de couvercles auto-adhésifs en silicone. J’ai été ramenée au temps de ma jeunesse et des salons des arts ménagers qui présentaient à nos yeux éblouis des tas de gadgets destinés à faciliter la vie des ménagères- les robots culinaires étant à l’époque une nouveauté. Les démonstrateurs témoignaient de cette même adresse de prestidigitateurs, leur bagout était tout aussi convaincant, leurs produits aussi farfelus avec cette apparence séduisante qui conduit à accumuler des objets qui fonctionneront beaucoup moins bien quand on sera à la maison.

Bref, je me suis énormément amusée mais je crains d’avoir complètement délaissé les innombrables stands regorgeant de boutons, de perles et de tissus. Et je suis rentrée enchantée à la maison prête à reprendre mon travail de fourmi sur l’ordinateur.